Ҩ NOM DU PASSAGER : O’Riley
Ҩ LIEU DE DÉPART : Queenstown
Ҩ ÂGE : 25 ans
Ҩ ORIGINAIRE DE : Dublin, Irlande
Ҩ CLASSE : 1re [X] 2e [] 3e [] équipage [] clandestins []
Ҩ Nº DE CABINE : réponse;

Si je voulais comparer ma vie à un élément naturel, je dirais que c’est une vague ou plutôt une série de vague. Ma vie est donc en définitif qu’une succession de problème sans fin puisque dès que j’en surmonte un, une autre arrive avec la même intensité d’horreur. Voici donc mes vagues.

Première vague : de ma naissance à mes 10 ans

Je naquis dans le château familial, un jour de tempête. Les vagues se fracassaient avec violence contre les falaises tandis que le vent mugissait avec force dans les hautes tours faisant trembler le château jusque dans ses fondations. Mes premiers cris furent ainsi couverts par les éléments naturels et ma mère mourut dans un gémissement inaudible. La seule chose qui me reste d’elle, c’est une mèche de cheveux que j’ai enfermé dans un médaillon et la couleur de mes yeux. Mon père me disait que j’avais juste à me regarder dans le miroir pour la voir dans le reflet de mes yeux. Encore aujourd’hui quand je me regarde dans le miroir, je pense à elle. Elle qui m’a donné sa vie pour que je vive. Cet évènement tragique semblait avoir cassé quelque chose chez mon père et je ne connus de lui que la personnalité taciturne et sévère. Alors quand mes domestiques me racontaient l’homme chaleureux et souriant qu’il était, je me disais que c’était juste qu’une fable. Je me suis donné pour mission d’être le fils modèle que je sois pour qu’il soit fier de moi et qu’enfin il me sourit.
Cependant, malgré mon père quasi absent, je vis une enfance heureuse. Connor, mon majordome et Katelynn, ma nourrice faisant office de parents de substitution. J’appris à jouer de la harpe celtique ainsi que du piano, qui reste aujourd’hui l’un de mes hobbys préférés. J’appris à monter à cheval et je faisais de nombreuses courses à cheval en compagnie des enfants de mes domestiques dans les lands qui faisait partie de mon domaine. A cette époque, j’étais un enfant assez dissipé, toujours à courir dehors qui pleuve, qui vent, qui gèle. Un être totalement innocent et farceur, toujours un sourire malicieux pendu aux lèvres. Je n’aimais pas du tout l’école à cette époque-là mais je travaillais pour faire plaisir à mon père, pour qu’il soit fier de moi. Je parlais beaucoup racontant à qui voulait bien l’entendre tous les exploits que je faisais en faisant de grand mouvement avec mes petites mains. Je touchais du doigt le bonheur.

Deuxième vague : de 11 à 16 ans

Je revenais de mon concours de saut de cross où j’avais terminé premier et en prime, j’avais reçu mon bulletin de note où était marqué en lettre rouge que j’étais le premier de la promotion de cette année. J’étais excité comme une puce durant tout le trajet qui me ramener au château, assourdissant ma nourrice avec tous mes petits cris de joies sachant que j’aurai le droit au sourire de mon père pour avoir réussi. Sur le chemin, nous vîmes une immense fumée noire grimpaient haut dans le ciel. L’angoisse me gagnait me rendant compte que le feu provenait de mon domaine. Ma nourrice essayait de me calmer mais le peur faisant trembler sa voix ne faisait que renforcer mon angoisse sourde. Je sortie rapidement de la calèche et attrapa le cheval de secours. Donnant un coup sec, je le fis démarrer au triple galop coupant par la forêt renne abattu pour arriver le plus vite possible au château. Je priais de toutes mes forces pour que ce feu n’ait pas pris au sein même du château. Je priais demandant au ciel de sauver ma maison. Puis sortant des fourrés, je vis les flammes tel des monstres doués d’une volonté propre dévoraient ma maison. J’arrêtai mon cheval en face des remparts laissant mon cheval se remettre de cette course éreintante. Je levai les yeux vers la fenêtre donnant sur la chambre de mon père et je vis la scène qui me marquait à jamais. Je voyais mon père se faire engloutir par les flammes hurlant de douleur et se jetait par la fenêtre pour mettre fin à ses souffrances. Il s’écrase à mes pieds. Je mis alors à hurler à m’en briser les cordes vocales me mettant la tête entre les mains. Mon corps était secoué de larmes, j’avais l’impression de ne savoir-faire que ça alors que j’étais prostré face au corps sans vie de mon père. Jamais j’eus le droit à son sourire et mon enfance prit fin à ce moment-là, l’âme brisée par ça.

Je fus emmené à Dublin où je fus mis en internat et jamais je ne sus les causes de cet incendie meurtrier. J’étais traumatisé par ce que j’avais vu et mes nuits étaient peuplés de cauchemars, pas une nuit ne se passait sans que je me réveille en hurlant avant de me mettre à pleurer ayant encore revu la mort de mon père. Je me suis enfermé dans un mutisme protecteur. Je deviens un être froid et solitaire. Je ne savais plus sourire vraiment. Je ne faisais que travailler, tout le temps pour m’empêcher de penser. Je m’enfermais dans mes études et ma vie sociale étaient quasi nulle jusqu’à mes 16 ans. Je ne savais même pas ce que je voulais faire plus tard mais je faisais toujours en sorte d’être le premier tel que l’aurait voulu feu mon père.

Troisième vague : de 16 ans à 20 ans

Je rentrai au lycée et je croisai pour la première fois l’amour. Je ne mettais jamais posé la question de savoir si j’aimais les garçons ou les filles et je tombais amoureux d’un garçon. C’était un jeune noble à l’air espiègle, toujours le sourire aux lèvres. Il fut ma bouffé d’air frais dont j’avais besoin. Je guéris mes blessures dans ses bras, dans ses draps. J’étais fou amoureux de lui, j’étais tout simplement accro à lui. Il me redonna l’envie de vivre et me sortit du monde de ténèbres dans lequel j’avais sombré. C’est lui qui me donna l’idée de travailler dans le domaine immobilier, ça me donnerait l’opportunité de voyager un peu partout tout en faisant en sorte que je ne reste pas oisif comme l’était de nombreux nobles qui vivaient sur leur fortune et s’ennuyait à mourir dans leur château qui devait juste une cage doré. Ensemble, nous créâmes notre petite entreprise à nos 18 ans, collaborateurs aux yeux du monde, amants dans l’intimité. Notre idylle dura jusqu’à mes 20 ans. Elle s’arrêta brutalement un après-midi pluvieux. J’étais entré en avance dans l’appartement que nous partagions à Dublin d’un voyage d’affaire en Angleterre. Lorsque j’ouvris la porte, je le trouvai assis sur le canapé, une bouteille de whisky à la main, l’air passablement éméché. Je m’accroupis face à lui posant ma main sur son genou. Il me repoussa violement, faisant tomber sa bouteille par terre qui explosa violement. Il se leva me regardant de haut avant de fondre en larme me disant que c’était fini entre nous. Il allait se marier dans un mois, son père avait choisi une femme pour lui. J’essayai par tous les moyens possibles de le faire changer d’avis mais il me balança froidement que de toute manière vu que j’avais plus de parents, je ne pouvais pas le comprendre. Je restai bête sur le coup, ne m’étant pas attendu qu’il me lance ça froidement à la figure. Un lourd silence s’abattit entre nous puis pris d’un accès de colère, je lui hurlais de dégager, qu’il avait qu’à pourrir dans sa relation à deux balles avec cette blondasse sans saveur, que s’il avait eu un minimum de couille il aurait assumé notre relation au lieu de se torturer tout seul à cause du qu’en diras-t-on. Je lui calquai violement la porte au nez après l’avoir jeté dehors. Cette fois-ci, je ne pleurai pas. J’enfermai ma rage de mettre fait ainsi jeter à cause de l’esprit étriqué de notre époque au plus profond de moi-même. Puis je continuai de vivre avec plus d’acharnement que jamais.

Quatrième vague : 20 à 25 ans

Mettant rendu compte que pour l’instant ma vie était une sorte de succession de tragédie plus ou moins grave, je me dis qu’il était tant que j’en profite. Je mis fin à ma petite entreprise immobilière et commença à m’intéresser à la bourse. Je m’amusais à spéculer sur à peu près tout et n’importe quoi et je deviens un véritable requin de la finance. Quiconque travaillait dans le monde de la banque avait entendu parler du noble irlandais qui était le meilleur spéculateur qui soit. Moi, cela m’amusait de jouer avec l’argent, j’en avais tellement que cela n’avait plus grande importance. Je nageais dans ce milieu plein de gens hypocrite avec autant d’aisance qu’un poisson. Mon répertoire était remplit de contact divers et varié, des plus riches au plus pauvres. Je travaillais pour tous et je leur trouvais tous les placements financiers qu’ils voulaient en échanges de quelques menues services pour ceux que j’appréciais ou de plusieurs milliers de dollars pour ceux que je ne supportais pas. J’avais déménagé à Londres depuis trois ans quand j’entendis parlais du RMS Titanic. Je me dis que je pourrais peut être emménagé à New York après avoir fait le voyage du siècle car l’Amérique était la patrie du capitalisme. Je réservais donc un billet pour la Titanic en première classe. Je continuais de vivre dans le luxe sans jamais faire d’excès. Je partais à la campagne quand j’en avais marre de la ville. Je pense qu’en étant seul, sans ma nourrice sur le dos, sans les point de l’internat derrière moi, sans ce couillon de noble que je pensais aimer à côté de moi, je me suis enfin trouvé. A cet instant, j’étais enfin réconcilié avec moi. J’avais trouvé ma personnalité et je savais que je n’allais plus changé. J’étais devenu un homme. Un homme complexe et simple à comprendre à la fois. J’étais enfin prêt à rencontrer l’amour, seulement nul personne n’arrivait à faire battre mon cœur alors j’attends. J’étais certain de le trouver, il fallait juste que je le cherche et quand je verrai, je le prendrais de grés ou de force.

Cinquième vague : De 25 ans à … ?

Aujourd’hui, je monte à bord du RMS Titanic. Un nouveau chapitre de ma vie s’ouvre. Sera-t-elle heureuse ou malheureuse ? Il y aura-t-il de l’amour, de la haine ? Seul l’avenir me le dira.

Ҩ PRÉNOM : Amandine
Ҩ ÂGE : 17 ans
Ҩ CHANSON DU MOMENT : Stand by me (je suis en pleine période romantique… c’est toujours ça après que j’ai passé les exams …)
Ҩ AVATAR : Andrew Cooper
Ҩ CRÉDITS DE LA BANN' : bazzart
Ҩ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? par ma maman koala sur WS :cute:
Ҩ UNE CASS-DÉDI? A tout ceux que j’aime \o/ et à ceux qui m’admirent ;