Ҩ NOM DU PASSAGER : Edwige, Herminie Standford.
Ҩ LIEU DE DÉPART : Southampton.
Ҩ ÂGE : Vingt-quatre ans.
Ҩ ORIGINAIRE D' : Irlande.
Ҩ CLASSE : 1re [] 2e [x] 3e [] équipage [] clandestins []
Ҩ Nº DE CABINE : C028;

voir ci dessous.

Ҩ PRÉNOM : Laura
Ҩ ÂGE : Dix-neuf ans.
Ҩ CHANSON DU MOMENT : Shelter, Birdy.
Ҩ AVATAR : Rachel McAdams
Ҩ CRÉDITS DE LA BANN' : TUMBLR
Ҩ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? Sur bazzart.
Ҩ UNE CASS-DÉDI? J'vous kiffes les gens ! ;

"Mademoiselle Standford, veuillez vous tenir droite !", dit ma gouvernante avec sévérité. Je pinçais les lévres. "Mais j'ai mal aux fesses madame !", dis-je avec la simplicité de mes cinq ans. Elle ne rit pas, j'eus peur de recevoir un coup de régle sur les doigts, je m'efforçais alors à me tenir droite. Pendant toute mon enfance, j'ai suivi les cours de Miss Duke, une vieille femme aigri. Ces cours avaient pour but de m'éduquer et à être une jeune femme digne de ce nom dans la société actuelle. Je n'ai jamais rechigner et me suis toujours pliée aux régles imposées par mes parents. Malgré leur richesse limitée, j'ai toujours vécu dans le grand monde. Les soirées, les belles robes etc. Qui aurait cru que me montrée docile et obéissante, m'aurait jouer des tours ? Je ne me doutais pas du tout que derriere les minauderies et les gloussements de ma mére, se cacher un plan pour ruiner mes rêves d'amours et d'aventures ! "Ah voilà, ma fille. Edwige ! Venez par ici, je vous prie.", m'avait appeler ma mére alors que je me dirigeais vers les jardins de notre demeure, mon livre sous le bras. Je me retournais doucement, affichant un léger sourire sur mes lévres. Elle était accompagnée d'une femme assez forte et boudinée dans sa robe, elle avait l'air trés riche, rien qu'à voir son air hautain. Elle était aussi accompagnée d'un jeune homme assez grand. "Trés chére, je vous présente Lady Carmichael et son fils.", minauda t-elle. Je souris et m'inclinais légérement en avant, en signe de respect. Lady Carmichael me souris avec raideur et son fils me détailla des pieds à la tête. Aprés quelques minutes à échanger des mondanités, je me retirais dans un coin du jardin. Une semaine plus tard, j'apprenais une assez mauvaise nouvelle. Mon pére m'avait convié à entrer dans son bureau, chose qui été assez rare. Ma mére était présente, elle aussi, je trouvais alors cette "réunion" suspecte. "Edwige, votre mére et moi, avons quelques choses d'important à vous annoncer.", déclara t-il. Je me figeais sur mon siége, craignant le pire. "Nous avons décidé de vous marier au fils de Lady Carmichael.", devança ma mére. Je voyais bien qu'elle ne tenait plus en place. Mes lévres se mirent à trembler. "Je regrette, vous ne me direz pas quel homme je dois aimer. Je n'épouserais pas le fils de Lady Carmichael !", dis-je au bord des larmes. "Vous n'avez pas le choix ma fille, je n'ai pas passé vingt-quatres ans de ma vie, à vous donner tout ce que j'ai pour que vous fassiez votre égoiste !", se fâcha ma mére. "Malgré vos vingt-quatre ans, vous ne savez pas ce qu'est l'amour." "Et vous, qu'en savez-vous ? Vous ne regardez jamais pére avec amour ! Est-ce-que vous touchez, riez, jouez avec pére ? Non, jamais ! Je ne veux pas vivre cela !", m'écriais-je en larme. Je partis en courant dans ma chambre, pleurant toutes les larmes de mon corps. Puis, j'ai fait ma "raisonnable" comme l'a dit ma mére, et me suis résignée à épouser Maximilien. Pourtant à la soirée d'annonce de nos fiançailles, j'ai décidé de reprendre ma vie en main. Quelques jours plus tard, j'annonçais à mes parents que j'embarquais à bord du Titanic pour rejoindre ma tante en Amérique, mon soit disant dernier voyage avant mon mariage.