Ҩ NOM DU PASSAGER : Shakespeare Jillian Clarence (celui qu'il donne)
Ҩ LIEU DE DÉPART : Southampton
Ҩ ÂGE : 24 ans
Ҩ ORIGINAIRE DE : Royaume-Uni
Ҩ CLASSE : 1re [X] 2e [] 3e [] équipage [] clandestins []
Ҩ Nº DE CABINE : réponse

Ҩ PRÉNOM : Flora
Ҩ ÂGE : 17 ans
Ҩ CHANSON DU MOMENT : Lazy Song — Bruno Mars
Ҩ AVATAR : Ian sexy SOMERHALDER
Ҩ CRÉDITS DE LA BANN' : réponse;
Ҩ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM? : Par Ludmila N. Vassiliev !
Ҩ UNE CASS-DÉDI? : Vous allez juste m'aimer MWAHAHA

En l’an de Grâce mille-huit-cent-quatrevingt-huit (1888), le samedi six août à sept heures quarante-cinq (7:45), est né Shakespeare Jillian Arthur of Wales, fils d’Albert Victor Christian Edward of Wales et de * roulements de tambour * Victoria Marie Augusta Louise Olga Pauline Claudine Agnes of Wales — of Teck de son nom de jeune fille — à Frogmore House, Windsor, Berkshire.

En l’an de Grâce mille-huit-cent-quatrevingt-huit (1888), le samedi six août à sept heures quarante-cinq (7:45), est décédée Victoria Marie Augusta Louise Olga Pauline Claudine Agnes of Wales, à Frogmore House, Windsor, Berkshire.

Un mois et demi plus tard :

Le mercredi vingt-quatre septembre mille-huit-cent-quatrevingt-huit (1878) a été baptisé Shakespeare Jillian Arthur of Wales, dont les parrains et marraines sont :
• Victoria Adélaïde Marie Louise of Saxe-Cobourg-Gotha
• Alfred Ernest Albert of Saxe-Cobourg and Gotha


Telle était la vie à laquelle Shakespeare était destiné. Fils du frère cadet de l’héritier, arrière petit-fils de la Reine, il était quatrième dans l’ordre de succession à sa naissance (bien évidemment, les circonstances ‘historiques’ le mènent aujourd’hui à la 6e place). Shakespeare était destiné à une vie princière, sans les grands inconvénients cependant. Pas de responsabilités extrêmement importantes par rapport à la vie économique ou politique, pas de vie privée révélée ( vous connaissez la vie de Béatrice d’York, la fille d’Andrew, lui-même frère de l’actuel Prince Charles ?... Je ne crois pas ). C’est ainsi qu’il grandit. Une éducation digne de cette grande famille, des études militaires,… Il suivait le chemin de tous ceux qui portaient le nom de “ Saxe-Cobourg-Gotha ”.


Ludmila Nastasia Vassiliev, 4 ans & Shakespeare J. A. of Wales, 5-6 ans :

« Allez Shakespeare, on y va maintenant » Le petit garçon, habillé comme il le fallait pour un jour où il partait en vacances, arriva avec un grand sourire : il allait voir la mer pour la première fois. Selon son père, même si l’été était là, l’eau était froide… Mais en quoi était-ce important ? Il allait pouvoir jouer dans le sable avec lui. Ils ne jouaient pas souvent ensemble. Shakespeare était toujours avec la nourrice, qui venait aussi d’ailleurs.

Ca y’est, ils étaient arrivés ! La maison de vacances était très grande, ils avaient de la chance. Il y avait une autre maison qui ressemblait beaucoup aussi… Quelqu’un comme eux ? Peut-être qu’il pourrait se faire un copain sur la plage ? En tous cas, pas aujourd’hui : la nourrice et tous les autres devaient s’occuper de la maison pour qu’elle soit plus accueillante.

« C’est qui ? » demanda Shakespeare innocemment à sa nourrice qui lui demanda de se présenter aux personnes présentes courtoisement, comme on lui avait appris. Après avoir fait une petite révérence, il récita parfaitement « Monsieur, je suis Shakespeare Jillian Arthur of Wales, fils du Prince Albert Victor Christian Edward of Wales, et je vous souhaite la bienvenue dans notre demeure » L’homme eut l’air amusé, et répondit en souriant au petit. Une fille plus jeune que lui vint alors se présenter en quelques mots, simples, avec un très léger accent. « C’est qui ? » demanda de nouveau Shakespeare à sa nourrice qui lui répondit enfin « Le frère du Tsar de Russie, et sa fille. On va jouer avec elle pendant tout votre séjour. Elle s’appelle Ludmila » — « Je suis content de vous avoir à la maison, Ludmila »

En l’an de Grâce mille-huit-cent-quatrevingt-douze (1892), le quatorze janvier à quatorze heures dix (14:10), est décédé Albert Victor Christian Edward of Wales, à Frogmore House, Windsor, Berkshire.

23 janvier 1901
La Reine est morte. La Reine Victoria est morte. Grand-Père va monter sur le trône avec le nom d’Edouard VII. Je ne peux rien dire d’autre mis à part que c’est un événement tragique. Pour notre famille. Mais aussi pour le peuple anglais, et toutes les terres qui nous sont liées.

10 septembre 1906
Je suis les traces de mon père, de mon oncle, et de tous ceux qui ont précédé… Je suis à l’école militaire. Ça se passe plutôt bien. Je m’y plais en tous cas. Les autres ne m’énervent pas, ils savent d’où je viens… Même si je ne le montre pas. Je ne sais pas si je dois croire tout le monde, c’est assez bizarre. Qui est sincère ?

Le 2 mai 1907
Mon Oncle,

J’ai bien reçu ta lettre qui m’a fait extrêmement plaisir. Sur le campus, tout se passe bien. Nous allons avoir trois jours de repos, je passerai tous vous voir. Ainsi donc, c’est une fille que vous attendiez ? Je trouve particulièrement beaux les prénoms que vous lui avez choisis, je suis sûr qu’ils lui vont à merveille. J’espère que tout le monde va bien. Passe le bonjour à Grand-Père pour moi, et dis lui, s’il te plaît, que je lui enverrai également une lettre quand j’aurais moins de fatigue et plus de temps.

Embrasse tout le monde de ma part, mes cousins et la petite,
Shakespeare.

À la fin des études de Shakespeare :

Le 25 juin 1908
Mon cher Grand-Père,

Cette lettre sera courte, ce qui n’atteint en rien le respect que je vous porte. Mes études militaires, intenses, sont maintenant terminées. Il me reste encore deux examens physiques à passer avant de pouvoir rentrer à Londres et venir vous voir, vous et mon Oncle.
J’espère que vous vous portez bien.
Shakespeare.

7 août 1909
J’ai fêté mes 21 ans hier. La majorité. Papa étant mort quand j’avais 4 ans, j’ai eu le temps de faire mon deuil, au point que mes souvenirs sont flous et rares. Même si je n’aime pas en parler, c’est normal. Aujourd’hui, on m’a remis mon héritage. Le plus impressionnant a été la remise de mes titres. Je ne savais même pas que j’étais tout ça : Son Altesse Royale le Prince Shakespeare Jillian Arthur of Wales, Duc de Clarence et d'Avondale, Comte d'Athlone. C’est bien, hein ? Dur à porter tout de même. Même si j’aime cette vie tout à fait princière, j’ai toujours été un peu discret… Je trouve que Shakespeare Jillian Arthur of Wales est un peu trop… Remarquable.

23 août 1910
Comme chaque été, je suis retourné à notre maison de vacances. Il y avait Juliett, ma nourrice, et tous les autres… Mais il manquait sa présence. À chaque fois que je suis venu, j’ai pensé à la première fois que j’y avais mis les pieds avec Papa … Je me sens un peu seul. J’ai fait beaucoup de balades sur la plage, à réfléchir. Il était rare d’avoir des ducs et comtes de mon âge, beaucoup me disaient chanceux… Mais regardez, à quel prix ?
Cette fois encore, j’ai retrouvé Ludmila. C’était une tradition pour nos deux familles de venir ici. Nous nous sommes beaucoup rapprochés. Je sais que son père essaye de nous rapprocher au maximum. Sans vouloir un mariage arrangé, ils essayent un peu tous qu’on décide de cela par nous-même… Dommage, ce n’est pas dans mes intentions de demander Ludmila en mariage.

« C’est bête, mais j’aimerais bien faire un château de sable, en souvenir du bon vieux temps » Ludmila acquiesça avec un grand sourire, et ils se laissèrent tous deux tomber au sol en attrapant agilement du sable. Ils avaient vint et vingt-deux ans, et pourtant, ils étaient encore de grands gamins.

Ils rentrèrent tous deux chez Shakespeare, afin de s’apprêter. Aujourd’hui, le jeune homme allait dîner chez les Vassiliev, ils ne pouvaient pas se permettre d’arriver tout plein de sable. Ils perdraient, tous deux, toute crédibilité. De toute façon, il était dix-sept heures, ils avaient le temps. Ils devaient être dans l’autre demeure à vingt-heures trente. Les deux, alors retournés en enfance ou presque, se chamaillaient sur tout et n’importe quoi, allant jusqu’à même se lancer les coussins déposés sur les fauteuils et sofas — peu élégant, et relativement inadmissible comme comportement, pour des personnes de leur rang, surtout pour Shakespeare (un homme qui lance des coussins sur une femme, hum XD). La suite fut tout à fait imprévue.
Ils furent près, bien trop près. Leurs visages étaient proches l’un de l’autre. Un murmure qui tentait de leur redonner raison… Et leurs lèvres se liaient, comme si une force invisible les y poussaient. Pourtant… Ils n’avaient jamais eu de sentiments l’un pour l’autre, mais l’envie, le désir était là. Et ils n’avaient su y résister. Dans une chambre, à l’abri des personnes présentes dans la demeure, ils échangèrent un moment qu’ils devaient garder secret, un moment interdit.

Le temps passa, et leur grande complicité disparut suite à cet… événement. Ils s’étaient quelque peu éloignés. Ils se revirent l’année qui suivit, mais leurs conversations étaient plus sarcastiques qu’amicales, comme avant. Ce qu’ils avaient fait les éloignaient en les gardant rapprochés. Ils n’auraient jamais du.

18 mars 1912
En lisant le journal, j’ai vu que la construction du Titanic est enfin terminée. Ils sont en train d’aménager tout l’intérieur des cabines, etc. Je pense sérieusement participer à la première croisière. Cela peut-être une bonne expérience, et puis, aller sur le continent qu’est l’Amérique n’est pas un déplaisir.

1er avril 1912
C’est officiel, ce n’est pas un poisson d’avril : j’embarque le 10 sur le fameux Titanic ! Tout le monde a très bien pris l’annonce de mon voyage, personne ne m’a reproché de m’éloigner d’une quelconque responsabilité qui aurait pu me tomber dessus. J’ai de la chance, je pense. Ce voyage va être mémorable. ( tu m’étonnes hahaha * ok je sors * )

10 avril 1912
Ça y’est, je suis dessus, sur le Titanic. Nous sommes partis, chacun avec un grand sourire. Beaucoup sont accompagnés, j’ai l’impression de faire parti d’une minorité à être venu seul, je n’étais même pas accompagné d’Edgar. Seul celui qui a vérifié les billets sait qui je suis. J'ai décidé d'une chose : ne pas donner mon vrai nom de famille. Ici, je serai Shakespeare Jillian Clarence.
Quoi qu'il en soit, cette légère brise et ce magnifique soleil ne pouvaient qu’annoncer un magnifique voyage.